Effet de l’Entraînement Intermittent à Haute Intensité (EIHI) sur le remodelage artériel et cardiaque chez un modèle de rate hypertendue ovariectomisée.
La prévalence de l’hypertension artérielle chez la femme ménopausée est plus élevée que chez l’homme au même âge. Ce dimorphisme sexuel de la physiopathologie de l’hypertension est directement lié aux différences de concentrations sanguines en hormones sexuelles (testostérone et œstrogènes). Depuis de nombreuses années, l’activité physique est considérée comme une stratégie non pharmacologique de premier choix dans la prévention et le traitement de l’hypertension.
L’hypertension est à l’origine de modifications vasculaires généralisées susceptibles d’altérer le fonctionnement de plusieurs organes-cibles (cœur, cerveau). C’est pourquoi le but du projet est de déterminer les effets d’un entraînement physique sur le remodelage artériel et cardiaque chez un modèle de rate hypertendue ovariectomisée puis de définir l’influence des hormones sexuelles féminines dans ces adaptations.